Les déclarations de volonté anticipées sont des documents dans lesquels vous exprimez vos volontés concernant les traitements médicaux que vous souhaitez recevoir ou non en cas de maladie grave, de situation de fin de vie ou de perte de capacité à communiquer vos désirs.
De cette façon, les médecins et les prestataires de soins peuvent tenir compte ultérieurement de la volonté de la personne si celle-ci ne peut plus s’exprimer elle-même.
Il s’agit de la déclaration dans laquelle vous indiquez à l'avance que vous ne souhaitez pas recevoir tous ou certains examens et/ou traitements en cas d'incapacité irrévocable.
Il s’agit de la déclaration dans laquelle vous indiquez, par écrit, la volonté d’être euthanasié, dans le cas où vous seriez atteint d’une pathologie grave ou incurable, inconscient ou dans un état irréversible.
Il s’agit de la déclaration dans laquelle vous faîtes connaître vos choix concernant vos funérailles.
Il s’agit du document dans lequel vous annoncez officiellement votre choix quant au don d’organes.
Il s’agit de la déclaration par laquelle vous choisissez ou non de donner votre corps à la science.
Vous avez aussi la possibilité de rédiger un testament de vie, document dans lequel vous exprimez votre volonté concernant la phase finale de votre vie dans le cas où vous seriez en incapacité de le faire à ce moment-là.
Pour en savoir plus : Les déclarations de volonté anticipées | Famille – Notaire.be
Chacun est libre de compléter (une série de) ces déclarations anticipées. Toutes les déclarations anticipées sont des documents ayant force juridique. Les médecins sont obligés d’en tenir compte, sauf en ce qui concerne la déclaration anticipée relative à l’euthanasie.
Trois des 5 déclarations anticipées (euthanasie, dernières volontés et don d’organes) peuvent aussi être enregistrées à la commune.
Ce n’est pas obligatoire, les documents ayant force juridique en eux-mêmes, mais leur enregistrement est une manière complémentaire (et gratuite) de rendre les déclarations anticipées publiques.
Le mandat de protection extrajudiciaire est un dispositif permettant à une personne, de son vivant, de désigner un mandataire pour veiller sur ses intérêts personnels et patrimoniaux en cas d’incapacité future. Ce mandat prend effet lorsque la personne se trouve dans l’impossibilité de gérer ses affaires, en raison d’une maladie, d’un accident ou de toute autre situation l’empêchant d’assumer pleinement ses responsabilités. Il peut concerner des actes administratifs, financiers, voire des décisions relatives à la santé de la personne, en fonction des pouvoirs confiés au mandataire. Ce mandat est un outil de prévention permettant de garantir la continuité de la gestion des affaires de la personne sans avoir recours à une procédure judiciaire. En effet, contrairement à la tutelle ou à la curatelle, qui nécessitent l’intervention du juge, le mandat de protection extrajudiciaire permet à la personne de choisir elle-même son mandataire et de définir ses missions de manière précise et personnalisée. Il s’agit ainsi d’un moyen souple et anticipatif de protéger ses intérêts tout en préservant son autonomie et sa dignité.